À la suite de la discussion entre le gouvernement fédéral et les régions, il a été convenu que la ville de Bruxelles accueil 20.000 réfugiés ukrainiens d’ici la fin du mois de juin 2022. Pour atteindre cet objectif, Pierre VERBEEREN, coordinateur pour l’accueil des réfugiés ukrainiens, a rendu sa note stratégique au gouvernement bruxellois. La commune est confrontée à plusieurs défis en matière de logement, soins de santé, accès à l’emploi, aides sociales, et scolarisation. Afin de répondre efficacement à ce challenge, sept groupes de travail seront mis en place.

Le premier groupe se penchera sur les logements mis à disposition par des particuliers et par la commune. La création d’une plateforme numérique et un webinaire est envisagée à cet effet.

Le second groupe se concentrera sur les infrastructures collectives capables d’héberger. Il s’agit de créer 5.000 places pour le 31 mai. L’inventaire de ces logements est attendu pour le 30 avril 2022.

Le troisième travaillera sur les matières concernant l’emploi, la formation, les cours de langue et l’équivalence des diplômes. Selon les estimations d’ACTIRIS (office pour l'emploi), 5.000 personnes nécessiteront d’être mises à l’emploi. L’accélération de la procédure d’équivalence de diplôme pour les réfugiés figure parmi les pistes.

Le quatrième groupe a pour mission de garantir l’intégration de 3.000 enfants de moins de 12 ans, 2.500 jeunes de 12 à 18 ans, 1.000 étudiants et 1.000 enfants de moins de 2,5 ans. Un plan d’action doit être établi pour le 30 avril.

Le cinquième groupe se chargera de l’accès aux soins de santé, que ce soit de la première ligne, de la santé mentale mais aussi les maladies chroniques. Il est également important de sensibiliser les réfugiés et d’élaborer un plan de dépistage et de vaccination pour certaines maladies.

Un autre groupe s’intéresse à la protection sociale et aux allocations. Celui-ci travaillera en étroite collaboration avec les CPAS (Centre Public d’Actions Sociales).

Le travail du dernier groupe, quant à lui, porte sur la communication. Il s’agit de structurer et évaluer les besoins de la communauté ukrainienne. Il s’assure également du développement du site helpukraine.brussels.

Le budget nécessaire pour mettre en application ces différentes mesures est estimé à 100 millions d’euros, à adapter selon l’avancement de la situation en Ukraine.