Les mesures de prévention contre le coronavirus ont rapidement conduit au ralentissement et à la fermeture d’administrations pourtant essentielles pour les populations migrantes, notamment celles garantes de l’accès à l’asile, au séjour, ou aux droits sociaux.
Comment maintenir l’accès aux droits fondamentaux et poursuivre l’accompagnement des demandeurs d’asile, des réfugiés et des mineurs isolés étrangers en période de confinement ?
L’épidémie a mis en exergue l’impact des conditions de logement sur le bien-être physique et mental de la population. Si la mise à l’abri des personnes migrantes en situation de rue est devenue une question de santé publique urgente, d’autres enjeux relatifs aux conditions d’hébergement dans le dispositif national d’accueil ont été posés.
En forçant chacun à rester chez soi, le confinement a mis un frein aux démarches d’intégration des migrants. Pourtant, face à l’urgence, l’importance pour chacun de trouver sa place au sein de la société a donné un écho particulier à la question de l’intégration, notamment professionnelle, des réfugiés.
La crise sanitaire et les mesures de confinement ont contraint un grand nombre d’associations à repenser en profondeur leurs modes d’actions. Ont-elles réussi à concilier la protection des usagers et des aidants avec le maintien de l’accompagnement des migrants ? Ces innovations auront-elles une seconde vie après l’épidémie ?
Ce numéro de « La Lettre de l’Asile et de l’Intégration » tire le bilan de la gestion de cette crise dans le secteur de l’asile et de la migration, et tente d'explorer des réponses à ces questions.
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