L’enquête Elipa 2 suit les immigrés ayant obtenu leur premier titre de séjour en 2018 dans les dix départements en France métropolitaine où ils sont les plus nombreux. Ces primo-arrivants, ou primo-détenteurs, ont été interrogés une première fois en 2019, puis en 2020 et seront réinterrogés en 2022. Ce numéro de la revue Infos Migrations, éditée par la Direction Générale des Etrangers en France, porte plus particulièrement sur l'activité professionnelle des primo-arrivants.

L’activité professionnelle est un facteur d’intégration très important pour les primo-arrivants qui doivent faire face à des difficultés liées à l’apprentissage du français, aux diplômes non reconnus ou encore à des propositions de travail restreintes. Malgré ces difficultés, le taux d’emploi des primo-arrivants a augmenté entre 2019 et 2020 et le taux de chômage a baissé. Les conditions de travail s’améliorent également au cours du temps.

Ainsi, cela se traduit par une hausse du taux d’activité de 68 % à 74 % qui est due à une amélioration du taux d’emploi (+5 points), mais également à une baisse du taux de chômage (- 2 points).

Le taux d’emploi a augmenté de 54 % à 59 %. Près d’un quart des étudiants de 2019, qu’ils aient achevé leur formation ou non, ainsi que la moitié des chômeurs, 13 % des personnes au foyer et 19 % des autres inactifs sont en emploi en 2020. Le niveau de diplôme et l’ancienneté en France sont favorables au taux d’emploi. Près de la moitié des primo-arrivants sont en emploi en 2019 et en 2020.

Les conditions de travail des primo- arrivants en emploi en 2019 et 2020 se sont améliorées pour les personnes ayant changé d’emploi qui se sont tournées vers un travail dans un environnement considéré moins pénible, mais aussi pour celles qui ont conservé le même emploi.